Congrès

Compte-rendu du Congrès d’Orléans-Tours

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Quatre membres de la régionale de Rouen ont participé au Congrès d’Orléans-Tours qui se tenait sur le campus d’Orléans la Source du 12 au 18 Juillet 2015.
Ce congrès a été une vraie réussite à tout point de vue. Nous tenons à en remercier les organisateurs.
Avec Laurent Jolivet, nous avons pu découvrir entre autre, les conséquences des blocages de la subduction sur la lithosphère et ainsi comprendre le lien qui existe entre une cordillère des Andes âgée d’à peine 30 millions d’années et la subduction Sud-Américaine qui remonte au moins à l’ouverture de l’Atlantique Sud. Nous avons aussi pu appréhender l’impact depuis au moins 250 millions d’années, des anomalies thermiques baptisées « Jason » et « Tuzo » dans la dynamique globale…
Avec Hervé Watier, nous avons découvert l’importance future des biomédicaments sur la santé humaine. Dans un avenir proche, les anticorps produits par des OGM permettront de soigner un grand nombre de maladie, reste le problème du coût de production…
Certains végétaux sont très étonnants. C’est le cas notamment du peuplier noir qui colonise les berges des grands fleuves et de leurs affluents. Les spécialistes nous ont expliqué son importance actuelle, comment ils ont pu déterminer l’existence de plusieurs populations amenant à une étude génétique de celles-ci. On nous a également expliqué les stratégies développées par les végétaux ligneux face à la sécheresse, thème de recherche d’actualité dans le contexte de réchauffement climatique.
Lors des excursions, plusieurs problématiques ont été abordées :
– L’eau dans la région Orléans-Tours: étude des réseaux karstiques (localisation des pertes de la Loire à Jargeaux, utilisation de marqueurs comme la fluorescéine, résurgence à la source du Loiret), gestion, étude et surveillance des dolines (=bétoires), problème du suivi et de la disparition prévisible d’un plan d’eau : le Louroux près de Tours, sédimentation dans le lit de la Loire (île de Bréhémont, bancs de sable…), détermination de la qualité des eaux grâce à l’étude de la faune d’invertébrés et des diatomées.
– Le sol dans la région: étude de deux fosses pédologiques (INRA et Forêt des Dolines), découverte du conservatoire européen des sols, d’un simulateur des pluies…
– La chaîne varisque dans le plateau d’Aigurande avec Michel Faure qui nous a proposé une bonne révision de nos connaissances concernant les axes :
a- Gneiss, migmatite, fusion crustale…
b- Le passage des croûtes continentale à océanique au niveau d’une marge passive: blocs basculés, magmatisme alcalin déduit de la présence d’orthogneiss (dans l’unité inférieur des gneiss) et développement du complexe leptyno-amphibolite (TOC) dans l’unité supérieur des gneiss…

Bien-entendu, nous n’avons pas pu faire toutes les excursions proposées, ce qui génère une légère frustration. Il est certain que le congrès national reste un must de la formation continue pour les enseignants en activité et pour les jeunes collègues qui débutent dans le métier.

D’après le calendrier prévisionnel, les prochains congrès se tiendront :
– Année 2016 : Guadeloupe / Martinique
– Année 2017 : Dijon
– Année 2018 : Limoge